Les chiffres publiés par Century 21 sur le premier semestre 2005 confirme que le marché est toujours à la hausse en France et en région parisienne sur le premier semestre 2005 : ainsi une hausse semestrielle de 7,5 % a été observée sur les prix moyens France entière par rapport au S2 2004. Pour l\'ïle de France, cette même hausse sur 6 mois s\'établit à 8,13 %, portant le prix moyen à 2432 € du m2. Century 21 précise que cette hausse se fait parallèlement à une hausse des stocks de 10 % sur la même période et un délai de vente moyen qui passe de 64 à 68 jours. D\'après Hervé Blery, Directeur Général, « bien que les marges de négociation tournent autour de 4%, il est probable que le rythme de la hausse s\'infléchira et que les prix entreront dans une phase d\'atterrissage dès le mois de septembre ». A noter également : la durée moyenne d\'emprunt est passée de 15 à 18 ans entre 2002 et 2005. (<a href=\"http://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/200058144.htm\" target=\"_blank\">Hausse de 7,50 % du prix des appartements pendant le ler semestre 2005 - Les Echos</a>)

Attention les taux remontent !!!!!!!!!!!!

En roumanie, c'est aussi le cas, et les salaires sont plus bas alors que les prix affichés sont pour ma part énorme : bizarre !!!!!

Pas de stats précises mais effet psychologique garanti.

Rue de l\'immobilier vous propose une nouvelle fonctionnalité en ligne sur la page \"Les prix à Paris\" de ce site : vous pouvez désormais chaque semaine retrouver les prix publiés par le magazine de Particulier à Particulier, ainsi que la progression des prix par arrondissement sur 4 semaines. Cet indicateur, bien que moins fiable que les données des Notaires, est un indicateur précurseur de l\'activité immobilière à Paris et fournit une image récente du marché. Dès que la base des données recueillies sera suffisante, de nouvelles informations plus détaillées seront disponibles (périodes d\'analyse, graphiques et informations sur les prix min et max). L\'indice montre que l\'évolution des prix est redevenue positive dans les arrondissements les plus chers, alors qu\'elle était à la baisse (significative) en fin d\'année 2004 et au début 2005. Le scénario du retournement général du marché est donc à nouveau battu en brèche. (<a href=\"marche.php\">Prix en direct de l\'immobilier à Paris</a>)

Rapport INSEE sur l'état du logement neuf en france au 1er trimestre 2005.

Ca m'ennuie de passer devant l'excellent post de Jack, mais depuis le 17, je pense que vous y êtes déjà tous allés.

Rien d'extraordinaire, sinon que les -xxx% que l'on pouvait lire dans les chiffres de PaP ont brutalement disparus depuis quelques semaines (changement de périmètre ? changement de critères ?), mais en revanche un plafond semble bien se dessiner dans les quartiers les plus riches.

(Désolé pour taille des graphiques mais je cherche encore le moyen de publier facilement des graphiques plus "lourds".)

Bonne "lecture".

(:0)

Trois dépêches AFP sont venues coup sur coup rappeler le contexte contrasté de l\'immobilier mondial : alors que l\'immobilier japonais se remet tout juste de la bulle des années 80, le marché anglais montre des signes de faiblesse depuis un an, tandis que le marché américain poursuit sa hausse spéculative. <a href=\"http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=2759710\" target=\"_blank\">La première dépêche</a> rappelle que le marché japonais avait dans les années 1980 triplé de valeur, soutenu par le \"mythe de la hausse éternelle\", par un yen fort et par des taux d\'intérêt faibles. Les banques avaient à l\'époque largement encouragé le mouvement en prêtant à tour de bras aux ménages et aux entreprises. Mais en 1990, la montée des taux et la hausse des taxes a mis fin à la bulle et le Japon est entré dans une phase longue de stagnation économique pendant laquelle les banques ont tenté de se séparer de leurs nombreuses créances douteuses. <a href=\"http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=2759717\" target=\"_blank\">La seconde dépêche</a> vient commenter l\'actualité du marché anglais, qui ne cesse de ralentir depuis un an et pour lequel les mauvaises nouvelles s\'accumulent : l\'atterissage en douceur souhaité par les acteurs et par la banque centrale ne semble pas garanti, du fait de l\'entraînement négatif de la baisse des valeurs immobilières sur l\'économie en général. Enfin <a href=\"http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=2759713\" target=\"_blank\">la troisième dépêche</a> vient décrire un marché américain toujours dynamique, mais au prix de risques de plus en plus importants sur les conditions de financement. En effet, les pratiques risquées se multiplient : emprunt à 40 ans, remboursement différé du capital \"in fine\" (1,6 % des achats en 2001, 23 % aujourd\'hui), prêt à mensualité variable, ou emprunt à amortissement négatif. Si dans un marché haussier, de telles pratiques permettent à un plus grand nombre de ménages de réaliser leurs projets, elles constituent un grand risque lors d\'une phase de baisse des prix. Pour le moment, le marché américain s\'oriente vers sa 14ème année de hausse, après 8 % de hausse en 2004.

Le célèbre périodique économique britannique enfonce le clou et consacre sa couv à la bulle immo mondiale, tout simplement la plus grosse bulle spéculative de l'histoire (100% du PNB des pays développés) et s'interroge sur les (graves) conséquences.
A lire et à relire. A quand l'équivalent dans la presse française ?

La hausse se poursuit sur la Rive Gauche avec un 6ème arrondissement qui continue à s\'apprécier sur un an de 5 à 10 %, alors qu\'il occupe déjà le sommet de la hiérarchie parisienne pour les prix (6968 € du m2 en moyenne au 4ème trimestre 2004 d\'après les Notaires). La demande est selon les Agences du quartier toujours forte, et la pénurie de biens à vendre persiste. Les biens classiques changent de main à des prix entre 7000 et 9000 € du m2. La proximité du Luxembourg fait flamber ces prix dans une fourchette de 10000 à 15000 € du m2, contre 8500 à 10000 autour de St Germain des Prés. Plus au Sud, le quartier Montparnasse-Duroc-Notre Dame des Champs s\'échange entre 6500 et 7000 € du m2. Ces prix devraient, selon les Agences, ralentir leur hausse dans les mois qui viennent. Dans ce même arrondissement, les loyers ont vu leur valeur fondre depuis 2 ans et compte tenu des augmentations de l\'ICC, la relocation se fait souvent au même prix que précédemment. Ils atteignent aujourd\'hui 23 à 26 € du m2 pour les appartements vides. L\'article fournit des exemples de ventes réelles dans le 6ème. (<a href=\"http://www.lefigaro.fr/immobilier/20050614.FIG0327.html?105847\" target=\"_blank\">VIe arrondissement : la hausse des prix continue - Le Figaro Immobilier</a>)

A le 6ième...

+2562 annonces de VENTES pour la même date après un an. Est-ce révélateur...
J'en ai relevé d'autres.. à suivre.

le marché des vendeurs s'est developpé, le taux de la BOE est à 4.75 %, avant gout du marché francais ?

Rien de plus que l'article du 3 sur ce site. Juste pour dire qu'eux aussi le disent...
(:O)

A nouveau, l\'indicateur Laforêt - Les Echos déjoue tous les pronostics en s\'affichant pour la première fois au dessus des 5600 € à précisément 5684 € (37 000 F du m2) en moyenne en Avril. Cet indicateur prend en compte les transactions réalisées par le réseau Laforêt dans tous les arrondissements de Paris. Il montre une hausse fulgurante de 7,4 % en un mois et de 12,9 % depuis Janvier et montre, depuis sa création en Janvier 2003, près de 43 % de hausse. Le mois d\'avril a vu des transactions où des biens se sont échangés à plus de 7000 € du m2. Le marché semble encouragé par une baisse des taux qui s\'est poursuivie en ce début d\'année (les meilleurs dossiers sur 15 ans décrochent un taux à 3,4 % en fixe). Pourtant, à la vue du niveau déconnecté des revenus atteint par les prix et de leur progression exponentielle du début 2005, il est tentant de faire le rapprochement avec la progression euphorique des indices boursiers du début 2000, où le Nasdaq avait gagné 20 % en 3 mois (nouveau marché : +75%) , avant la plongée abyssale que l\'on connait. La poursuite d\'une telle progression renforce la probabilité d\'un krach immobilier, qui ne serait pas sans conséquences sur les ménages et l\'économie. (<a href=\"http://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/200057481.htm\" target=\"_blank\">Prix du mètre carré à Paris : encore un plus haut - Les Echos</a>)

La Fnaim donne sa conjoncture et publie ses chiffres de mai.
On y voit poindre un "atterrissage en douceur" et un affaiblissement net des "taux de croissance". A suivre...

(:o)