Tandis que les premiers chiffres négatifs apparaissent en France (baisse de 7,6 % des ventes de logements neufs T2 2006), le marché américain montre définitivement des signes de faiblesses. Le chef économiste de la NAR (fédération d'agents immobiliers américain, équivalent de la FNAIM en France) vient de le confirmer : le boom américain de l'immobilier est terminé, et certains marchés accusent même un ralentissement sévère, tel qu'ils ont connu à la fin des années 80. Les multiples hausses de taux de la banque centrale américaine, la FED, ont finalement eu raison du marché dans les Etats américains où les prix s'étaient envolés. Ainsi, les volumes de ventes sont en baisse sur un an dans 69 % des Etats américains et dégringolent de plus de 25% en Californie, en Floride et en Arizona. Si les prix restent encore en territoire positif ou stable sur un an, les stocks s'accroissent (16 mois de stocks à Miami) et les prix devraient entrer dans le rouge très prochainement. Le prix des maisons ne sont en effet plus en rapport avec les revenus (il faut compter sur 750 k$ pour une maison moyenne à San Francisco et investir 45 % d'un revenu moyen pour en acquérir une à San Diego). Il juge toutefois que la baisse des prix sera salvatrice pour faire redémarrer le marché et que cette baisse sera de faible ampleur, du fait du nombre d'acquéreurs nombreux en embuscade à des prix plus faibles. Le refroidissement du marché américain fait écho à celui d'un autre marché anglo-saxon : celui de l'Australie (en particulier Sydney), qui, rappelons-le, a chuté depuis son pic de prix de 2003. (Rapport complet de David Lereah (NAR) sur le marché immobilier américain)
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