Le marché devrait se calmer en 2005, et c'est tant mieux pour éviter le pire : tel est désormais l'avis des spécialistes. La hausse qui a porté l'immobilier parisien à plus de 4500 € du m2 (contre 2300 € du m2 en 1997) repose, de l'avis des mêmes experts, sur des bases solides : baisse du coût de l'argent, intensification de la concurrence entre les banques, hausse des loyers qui a poussé vers l'accession ... Et les chiffres semblent montrer que l'endettement est sous contrôle, avec des encours de crédit qui ne dépassent pas 60 % du revenu disponible des ménages, soit moins que dans la plupart des pays étrangers, et pas tellement plus que les 50 % de 1999 (contre 80 % en 1991 où les taux d'intérêt culminaient à plus de 10%). Le fait que les prix aient monté en province de manière proportionnelle à Paris montre également que le marché est plus équilibré, et moins spéculatif qu'en 1991. Le marché a gagné en maturité en France alors que la situation dans d'autres pays européens devient préoccupante. Le marché est sous haute surveillance par la BCE qui explique que «l'influence des prix des actifs, immobiliers ou boursiers par exemple, sur l'ensemble de l'activité économique est aujourd'hui bien plus grande qu'autrefois». (Le pari de la raison - Le Figaro)
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