A contrario, le ralentissement de la consommation et surtout la gravité de la crise immobilière ne laissent pas d'inquiéter. Les mises en chantier de logements ont chuté (- 42 %) depuis janvier 2006. Les stocks s'envolent et représentent, dans l'ancien, 9,6 mois de ventes. L'investissement en logements baisse. La crise du subprime est loin d'être terminée, ce qui retardera la sortie de crise de la construction résidentielle. Or, analyse l'OFCE, qui cite le National Bureau of Economic Research, "l'économie américaine a enregistré dix récessions depuis 1945", et "neuf d'entre elles ont été précédées d'une correction de l'immobilier". "Au cours de cette même période, seules deux baisses de l'investissement en logement n'ont pas fait plonger l'activité", précise la dernière lettre de cette institution, intitulée "La peur au ventre".
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