Krach.fr : Libé en remet une couche (objective)

Par Malard , le 30 novembre 2008

Il y a d'abord des témoignages sur le vif qui en disent long : "C’est le grand plongeon (...) Les ventes ont déjà chuté de 30 à 40 %. Si ça continue, et il n’y a aucune raison que ça ne continue pas, ça va être la cata"

"le constat est «très angoissant». «On a beaucoup de rentrées de biens, mais pas de clients», note-t-elle. Pour l’année, son chiffre d’affaires devrait être amputé d’un tiers. «Avec l’annonce de la crise, plusieurs ventes en cours ont été bloquées. Les gens se sont rétractés"

Et puis on ménage la chèvre et le chou :
"Chez Empruntis, on constate effectivement un recul des prix : «5 % de baisse pour 2008» , pronostique le courtier. Et cela devrait s’accélérer en 2009 : «Entre - 9 % et - 14 %». Autant de pronostics qui invitent à retarder l’opération. «Mais c’est peu, comparé à 140 % de hausse depuis 2000 !» relativise le courtier."

Enfin, ce monument de bravoure jurnalistique objective : "La baisse des prix a-t-elle commencé ?

Oui. Notaires et agents immobiliers admettent désormais que le marché s’est retourné. Au vu des divers indicateurs, prétendre le contraire serait peu crédible. Selon l’Observatoire des marchés de l’ancien de la Fnaim, les prix des logements anciens ont enregistré une baisse de 1,2 % en octobre, en moyenne nationale. Ce recul touche le marché des maisons (- 1,6 %) comme celui des appartements (- 0,8 %). En septembre, la baisse mensuelle avait été encore plus vive : - 3,2 %. Commentaire de la Fnaim: «Le fort recul des prix au cours des trois derniers mois (- 4,3 %), impacte désormais le rythme de variation annuel des prix». Autrement dit, pour la première fois depuis onze ans, l’immobilier devrait afficher en fin d’année des prix inférieurs à ceux en vigueur un an plus tôt.
La baisse sera-t-elle significative ?

Le 19 novembre, le réseau Laforêt, qui comprend 875 agences, publiait ses chiffres trimestriels. Diagnostic : la baisse des prix moyenne constatée sur les transactions effectuées par le réseau était de 6,1 % à fin octobre. Mais la tendance pourrait s’accélérer et atteindre «en moyenne 10 % en 2008 par rapport à 2007». Pour sa part, le délégué général de la Fnaim, Henry Buzy-Cazaux, pronostique une baisse des prix de 5 à 8%.
Paris sera-t-il épargné ?

D’aucuns prétendent que les prix vont baisser partout sauf en Ile-de-France, où la situation du logement est effectivement tendue. En réalité, un peu partout en région parisienne, y compris à Paris, des agences immobilières mentionnent sur certaines annonces «prix en baisse». Lors de la précédente crise de l’immobilier (1991-1996), les prix avaient chuté de 40 % à Paris. La capitale n’est pas à l’abri!"

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