14/11/1989 : La demande de logements neufs restera forte jusqu’au milieu des années 90
« D’ici à 1995, combien faut-il construire de logements par an pour satisfaire les besoins ? Selon une étude de Mme Claudie Louvot publiée dans le dernier numéro d’Economie et Statistique, la revue de l’INSEE, la demande, qui approche aujourd’hui les 350 000 logements,
16/05/1990 : Une étude de la Chambre des notaires : la hausse du prix moyen des logements à Paris se poursuit inexorablement
« On pouvait raisonnablement espérer que le prix moyen des logements anciens, à Paris, allait s’arrêter de grimper follement, pour atteindre un palier inévitable après plusieurs années de forte hausse. Il n’en est rien. L’espoir de pouvoir se loger dans Paris s’évanouit, même pour des cadres au salaire confortable, d’autant plus que la flambée des prix de vente se traduit inévitablement par une flambée du montant des loyers. »
"La cherté et la rareté des logements à Paris sont un problème majeur pour l’Ile-de-France. Cette situation vous paraît-elle fatale ? – Les logements sont et seront toujours chers dans Paris intra-muros, en raison de la disproportion structurelle entre l’offre de logements, fatalement… »
13/11/1990 : Selon la chambre des notaires de Paris, la hausse du prix des logements devrait se ralentir à la fin de l’année
19/03/1991 : Le logement locatif reste un investissement rentable à long terme => Elle est bonne celle là.
11/09/1991 : Gonflement des stocks, allongement des délais de vente, baisse des prix – La crise de l’immobilier parisien semble s’aggraver
« Succédant à l’euphorie de ces dernières années, un brusque vent de pessimisme souffle sur l’immobilier parisien : le nombre des transactions diminue alors que les délais de vente s’allongent, les stocks gonflent… Pour la première fois depuis longtemps, les notaires font état de prix » étales » au premier semestre de cette année."
23/04/1992 : SUPPLEMENT : HABITAT 92 – Paris : le gel des transactions Le marché est bloqué. Les ventes sont en chute libre, mais les prix ne baissent pas vraiment
« »PARIS ne s’est pas effondré. » Les professionnels de l’immobilier ne l’avouent pas, mais ils poussent un « ouf » de soulagement : la récession du logement parisien est sans commune mesure avec la crise qui sévit dans les pays anglo-saxons ou au Japon. Certes, les temps sont durs mais les prix n’ont pas chuté de façon vertigineuse. Tant pis pour les ménages qui espéraient dénicher dans la capitale l’appartement de leur rêve pour une bouchée de pain ! L’élément caractéristique de cette « crise molle » (la formule est des experts du Crédit foncier de France) : le gel des transactions. »
Remarquez que les premiers nuages arrivent en 1990 et qu'en avril 1992 on jure toujours que ça ne baissera pas... ça gèle mais ne baisse pas. Je ne dis pas qu'il faut forcément extrapoler mais il y a beaucoup de ressemblances.
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