Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, laisse entendre qu'il faut s'attendre à d'autres hausses des taux de la BCE. D'après lui, "le maintien de conditions de crédit accomodantes n'est pas nécessairement la meilleure solution pour l'économie". En effet, le surcroit de crédit alimente l'inflation et les prix sur le marché de l'immobilier, dont la situation devient de plus en plus préoccupante, or "la BCE veut éviter un crash immobilier". Pour la France, l'institution financière établit la surcôte de l'immobilier à 30 %, à partir d'un modèle de comparaison du rendement locatif avec les taux réels à 10 ans : la France apparaît comme le marché le plus tendu de la zone Euro, au même niveau que l'Espagne. La même distorsion sur les prix a été observée en 1990, avec les conséquences que l'on sait. S'ajoutent à cela des facteurs structurels qui ne sont pas en faveur du marché : la population de la zone diminue et le nombre de propriétaires augmente, dans un environnement où le revenu disponible stagne depuis la mi-2002. (Lettre Agefi (page 2) et Rapport complet de la BCE (page 57))
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