La poussée des prix observée à Paris (5400 € du m2, +15 % en un an) et partout en France enrichit certes les vendeurs, du moins ceux qui ne rachètent pas plus grand, mais aussi une myriade d'acteurs qui participent à l'opération. Le Nouvel observateur cite ainsi : l'agent immobilier, qui touche sa commission d'agence (le nombre d'agence a progressé de 3 % à Paris en 2005, le plus fort taux de progression des commerces à Paris), le banquier, par la marge réalisée sur la vente du prêt et des produits bancaires associés, le Notaire, qui touche des émoluments proportionnels à la vente (1,1 %), mais également les villes et départements, qui touchent au total 4,8 % du prix de vente sous forme de taxe (une partie des "frais de Notaires"). Ainsi en Ile de France, ces taxes ont représentées 48 milliards d'euros, et à Paris, 800 millions d'euros, soit autant que la taxe professionnelle. A noter : avec un budget prévisionnel de 670 M€ pour 2006, la ville de Paris joue la prudence, face aux risques de ralentissement de la conjoncture immobilière. L'article en profite pour donner quelques chiffres sur le marché parisien : en 2005, 8 % des transactions ont été réalisées à l'achat par des étrangers, contre 5,7 % en 1995, soit une hausse de la part des étrangers de 40 % en 10 ans. En détail, 25% ont été réalisées par des Italiens, 17% par des Anglais, et 12% par des Américains. Les investisseurs espagnols se sont également montrés plus friands de l'immobilier parisien, jugé comme peu cher par rapport aux autres capitales mondiales : la société espagnole Metrovesca a ainsi racheté 8500 appartements sur Paris via le rachat l'an passé de la Foncière française Gecina. (A qui profite la flambée immobilière - Le Nouvel Observateur)
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