Les prix de l'immobilier en France, en progression de 120 % par rapport à leurs plus bas de 1996, atteignent un seuil critique d'après Olivier Eluère du Crédit Agricole. Leur progression, qui a diminué tout au long de 2005, devrait continuer à fléchir dans le courant de 2006, avec une hausse prévue de 5 % sur 2006 (pour rappel, la FNAIM table sur 9-10 %). Deux facteurs commencent à peser sur le marché : le risque de hausse des taux, déjà mentionné dans un article précédent de ce site, et l'arrivée en masse des Robiens, qui commence à déséquilibrer localement les marchés locatifs. Pour autant, la banque verte ne prévoit aucune baisse et ne perçoit pas de situation de bulle sur le marché pour deux raisons : la solvabilité des ménages reste meilleure qu'en 1991 (les annuités de crédit habitat représentent aujourd'hui 38 % des revenus d'un ménage parisien contre 55% à l'époque) et il n'y a pas de comportement spéculatif sur le marché (les anticipations des acteurs sont raisonnables sur les loyers, l'inflation et les revenus et la prime de risque est positive). Au niveau national, la solvabilité s'effrite également puisqu'un ménage moyen dépense aujourd'hui 31 % de son revenu pour un achat immobilier. Le rapport évalue qu'une hausse des taux de 1 % ferait monter ce ratio à 34 %, avec pour effet de freiner voire baisser les prix dans certaines zones ponctuelles. (Note trimestrielle sur l'immobilier par Olivier Eluère - Crédit Agricole)
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