Le temps des bilans trimestriels ou semestriels se poursuit en ce mois de Juillet avec la publication de la note trimestrielle du Kiosque Eco du Crédit Agricole sur le marché immobilier. Olivier Eluère, de la Direction des études économiques, observe que le marché immobilier reste soutenu, mais que des signes d'essouflements apparaissent. Ainsi, les ventes se font moins nombreuses en Ile de France et les prix en France ralentissent leur progression (8,8 % en Juin 2006 sur un an contre 10 % en 2005 et 15 % en 2004 et après +120 % depuis 1997). Il ne croit pas à une bulle spéculative en l'état actuel, car le marché est animé par des particuliers et la prime de risque reste positive. Pour autant, la bonne santé du marché est plus que jamais liée au niveau des taux d'intérêt qui, s'ils devaient monter rapidement, déséquilibreraient le marché. Ce n'est pas le scénario retenu par l'économiste, qui croit plutôt à une hausse modérée des taux et un freinage graduel du marché. Le dossier rappelle quelques chiffres intéressants sur la solvabilité des acheteurs et leur taux d'effort actuel : les nouveaux acquéreurs ont consacré en 2005 31 % de leur revenu en remboursement annuel (capital+intérêt) avec une forte disparité entre les primo accédants (au-dessus de ce niveau) et les acheteurs avec revente préalable. A Paris, le niveau de solvabilité des ménages est toujours très supérieur à celui connu en 1991, puisque ceux-ci doivent consacrer 38 % de leur revenu à un achat aujourd'hui contre presque 55 % en 1991 ! L'investissement à Paris est de moins en moins attractif puisque le rendement locatif s'établit désormais autour de 4 %, soit le même niveau que le rendement sécurisé des obligations. Le dossier termine par un bilan du marché immobilier d'entreprises. (Note trimestrielle T2 2006 du Crédit Agricole)
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