Voilà ce qu'on va voir un peu partout en Europe, la course des prévisions pour le plancher du krach...
En Espagne où pour l'instant la baisse est comparable à celle de la France, les prévisionnistes sont beaucoup moins "conservateurs" qu'en France : non seulement ils assument le vrai plongeon mais en plus ils l'aggravent chaque mois un peu plus... Dernier pronostic en date : -30%... gageons qu'on est encore loin du compte...
Finalement, même si les marchés diffèrent, tous les krachs se ressemblent : déjà -35% aux US, -25% en UK, pronostics de -30% en Espagne... il n'y a finalement qu'en France qu'on n'ose pas dire les choses...
Avez-vous vu : "Déjà -8% à Paris" en une d'un quotidien ?
Après on s'étonne d'avoir toujours un train de retard en France, notre emblème ne devrait plus être le coq mais l'autruche !

L'attentisme règne sur le marché de l'immobilier. Selon un sondage réalisé par la société d'études et d'éditions de sites Internet Benchmark Group, plus de la moitié des personnes ayant un projet ont reporté leur intention d'achat. D'après cette étude, ce comportement n'est pas lié à une baisse des ressources, car seulement 15% des sondés déclarent avoir reporté leur projet en raison d'une diminution de leurs revenus. La tendance s'apparente plutôt à une stratégie opportuniste : alors que les prix baissent depuis deux ans, les futurs acquéreurs estiment que ce recul n'est pas terminé et préfèrent donc attendre avant d'acheter.

Près de 58% des personnes interrogées s'attendent à une baisse des prix et 30% à une diminution des taux d'emprunt. Ces attentes de baisse sont plus fortes en région parisienne et pour les grandes surfaces que dans les autres régions et pour les petites superficies. Les sondés sont 40% à affirmer « qu'ils redeviendraient plus actifs dans leurs recherches dès lors que la baisse des prix dépasserait les 20 % ».

Profiter de la baisse pour trouver un meilleur logement

Un tiers des personnes interrogées affirme qu'il va profiter de cette baisse des prix pour réduire le budget alloué à leur investissement. Mais le coût de l'achat n'est pas une priorité pour tout le monde : 21% des sondés préfèrent acheter un logement plus grand et 20% en devenant propriétaire d'un bien mieux situé.

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Pedro2, nous avons besoin d'une explication de texte, merci

pour pedro2:
meme sujet avec un resultat inverse

à vouloir viser trop bas ...

Je ne sais pas trop comment l'interpréter :
- anticipation raisonnée d'un redémarrage générale de l'économie mondiale
- ou excitation hystérique avant le grand soir ?

Qu'en pensez-vous ?

Je suis assez en ligne avec le bonhomme, j'ai parlé de retournement du marché en 2008 sur ce forum dès 2005 et je pense comme lui qu'une baisse de 20% avec des taux à niveau bas sera suffisante pour relancer le marché.
C'est tout simplement du bon sens ...

Retournement, point d'inflexion ou simple artefact ?
Votre avis m'intéresse...
Personnellement, j'ai du mal à croire à la fin de la baisse... même si là-bas la gaussienne est bien avancée, je pense pas que la courbe puisse se retourner d'un coup comme ça et repartir pour une nouvelle phase de hausse.
Bref, entendons le moins prochain pour la confirmation...

il va nous sortir une de ces explications dont il a le secret

Tu parles d'un "frémissement"... LOL
Mais elle est où foufounette... je pensais pas qu'elle partirait si vite...

Après le "frémissement", comme celui-ci n'a pas eu lieu, on nous parle d'exceptionnelle "résistance" des prix à Paris... Quelle blague !
C'est parce que ça ne baisse pas depuis longtemps que la baisse n'est pas à 2 chiffres mais -8% en 10 mois et -4% sur le seul dernier trimestre, c'est ENORME !

Y'a qu'à comparer avec Londres, le plus haut trimestriel a été à 343000 (moyenne des 3 mois pour atténuer les pics) au T1 2008, 10 mois après le sommet de janvier 2008, on était à : 314000... soit -9% !

Donc la baisse à Paris est tout-à-fait comparable à la baisse londonienne avec 6 mois de retard !!!

Or aujourd'hui à Londres, 6 mois après les -9%, on est à -18% !!! A bon entendeur...

Un panneau de mise en location est installé à l'une des fenêtres d'un appartement de Caen le 30 mars 2006.
© AFP/Archives Mychele Daniau
Les prix des logements en France vont continuer de baisser en 2010, de 6% en moyenne par rapport à 2009, affirme une étude de la banque HSBC France publiée mercredi.

"L?actualisation de notre modèle laisse encore attendre une poursuite de l?ajustement (des prix, ndlr) au delà de 2009 malgré les évolutions favorables du début de l'année", indique cette étude.

La baisse des prix des logements neufs et anciens devrait être en moyenne de 6% en 2009 par rapport à 2008, a indiqué à l'AFP Mathilde Lemoine, directeur des études économiques de HSBC France.

"Si c'était confirmé ce serait une des baisses les plus importantes depuis les années 50", a ajouté Mathilde Lemoine.

Pour 2009, HSBC confirme sa prévision d'une diminution des prix de vente de l'ensemble des logements de 6% (5% pour les logements neufs et 7% pour les anciens) par rapport à 2008.

Pour HSBC France, les récentes évolutions favorables, notamment la légère reprise des ventes des promoteurs grâce aux dispositifs fiscaux et la légère progression des transactions de logements anciens au deuxième trimestre, "ne doivent toutefois pas masquer la correction immobilière encore en cours".

Selon Mathilde Lemoine, "les transactions restent faibles et leur hausse récente ne suffit pas à anticiper un renversement du marché".

"En effet, la remontée des ventes de logements n?a pas stabilisé les prix et la diminution des taux d?emprunt immobilier n?a pas soutenu la demande de crédit. De plus, les baisses passées des transactions dans l?ancien laissent attendre une poursuite de la baisse des prix", explique l'étude.

De plus "la remontée du chômage fait peser une incertitude sur les revenus futurs qui renforce l?aversion au risque et donc l?attentisme".

Aussi "les prix devraient continuer à reculer" même si "l?ampleur de la baisse pourrait se stabiliser d?ici fin 2009", conclut HSBC France.

A défaut d'avoir une màj de la courbe, il suffit de la prolonger à la main...

Pour Paris, c'est énorme :
la nouvelle valeur est : 205.6 contre 213.8 deux mois plus tôt !!! On peut approximativement en déduire que ce chiffre sera le prix moyen du T2 2009... soit -4% en un trimestre et donc un rythme de près de -15%/an !!!

Pour l'Ile-de-France, c'est presque pareil, c'est par ici : www.indices.insee.fr/bsweb/servlet/bsweb?action=BS_SERIE&BS_IDBANK=000869377&BS_MOTCLE=logement
le dernier chiffre connu est 190.7 en mai contre 195.8 donc les prix en IdF sont passés de 196 au T1 à 191 au T2 !!!
La gaussienne continue donc tranquillement sa descente brutale (ici non-cvs) au rythme de -12%/an...

On peut clairement se poser la question sur la capacité des indicateurs avancés à continuer à prédire la pente du krach...

En effet, ces indicateurs sont intéressants pour prédire le retournement, pas pour le mesurer...

Pour le prédire, ils ont parfaitement fonctionné, les chiffres Notaires confirment parfaitement le retournement pour la France début 2008 (donc fin 2007 avec le décalage) et pour Paris mi-2008 (donc début 2008)... tous les indicateurs sont parfaitement en phase pour ça...

Par contre, ces indicateurs commencent sérieusement à diverger avec la pente des Notaires... Aucun indicateur que ce soit sur les prix de présentation (Seloger, Cote-immo, histo-immo) ou sur les promesses de vente (FNAIM, meilleursagents, etc.) n'avait prédit les -8% à Paris au bout de 10 mois de baisse... au mieux ils sont à -5%, même si certains arr. sur Seloger ont frôlé les -10...

Je crois qu'il faut sérieusement arrêter de s'émoustiller à chaque "frémissement" de ces indicateurs "pifométriques"... n'est-ce pas foufounette.

"Les banques attribuent cette relative amélioration à des perspectives moins sombres sur le marché immobilier et à l'arrêt de la dégradation de la confiance des ménages," précise la BdF.

Bref, l'hypothèse de krach ne tient plus, si on prend un perspective de baisse modérée, demander un apport de 10% suffit à réduire fortement les risques.

et après on s'étonne que le marché aie du mal à s'écrouler !

Mais puisque la FNAIM, pedro et foufounette vous disent que c'est le moment d'acheter... pourquoi vous hésitez ?

«C’est le moment d’acheter » disent-ils... alors que tous les indicateurs sont dans le rouge et que tout prouve que l'on rentre dans une crise profonde... faire s'endetter les gens sur 30 ans pour des biens qui vont perdre 50% de leur valeur dans les 3-4 ans... c'est tout simplement criminel... il faut les liquider !

Et pan pour le "frémissement"... dommage !

"Pour retrouver un niveau aussi bas il faut remonter au premier semestre de 1998", relève-t-il. "La montée du chômage est en train de paralyser les accédants à la propriété".
Ces données confirment que le nombre de mises en chantier devrait tomber à 310.000 en 2009, estime M. Mouillart, contre 368.609 en 2008 et 437.086 en 2007, chiffre record depuis la fin des années 1970.
"Cela nous ramène une dizaine d'années en arrière. La crise est très dure. Beaucoup ont cru trop tôt à la reprise", affirme M. Mouillart."

Après Entreparticuliers il y a quelques semaines, le défilé des pro de l'annonce immobilière devant la justice continue...