A part les maisons, ça continue gentiment à stagner depuis un an.

Les haussiers vont certes se réjouir de la légère montée des maisons, mais pour l'instant pas de quoi fouetter un chat.
Bref rien de bien nouveau.

La hausse des taux longs se poursuit et entraîne dans son sillage celle des taux des prêts immobiliers. Le courtier spécialisé <a href=financer.php>Meilleurtaux</a> vient ainsi de mettre à jour les taux qu\'il réserve aux meilleurs clients (revenus élevés et garanties solides) : il faut désormais compter sur un taux minimum à 4,35 % sur 15 ans, 4,4 % sur 20 ans et 4,5 % sur 25 ans. Pour les dossiers un peu moins solides, il faut encore ajouter 0,2 point. Pour les meilleurs dossiers, ces taux permettent d\'emprunter respectivement 132 k€ sur 15 ans, 159 k€ sur 20 ans et 180 k€ sur 25 ans pour une mensualité de 1000 €. Par rapport à l\'été dernier, la hausse des taux de 0,6 point a amputé la capacité d\'emprunt d\'environ 6 % pour un prêt sur 20 ans (un peu plus sur 25 ans). En se référant au début de 2006 où les taux avaient atteint un plancher (3,15 % sur 20 ans et 3,25 ans sur 25 ans), la perte pour les emprunteurs atteint même 11 % pour les prêts sur 20 ans et 12 % pour ceux sur 25 ans. Si les ménages ont jusqu\'à présent réussi à amortir à cette hausse du coût du crédit en augmentant leur durée d\'emprunt, il semble que celle-ci stagne au premier semestre. Dans ces conditions, seule une sélectivité accrue du marché peut justifier une poursuite de la hausse des prix immobiliers.

Un article de the economist plein de bon sens en anglais ... c'est pas ce torchon de fig qu'on verrait ça.

Retournez vous, penchez vous...
Clap, Clap (bruit du latex un gant en l'occurence)
Ne vous inquiétez pas cela ne fait pas mal...

Le marché de l'immobilier français a des spécificités qui le protègent. Mais pas complètement.

Bon, ok c'est le monde, ils ont toujours une rame de retard, mais c'est à lire suite à l'interview de Paliencourt sur le figaro. D'un coté on ne risque rien, de l'autre le système bancaire mondial est menacé !

Dommage qu'on n'ait pas le volume des ventes dans les indices mensuels.

on trouve souvent des corrélations positives entre le marché du neuf et la santé de l'immo en général

Apparement c'est un peu comme US: sur le plan national -0,4% le mois dernier, + 1,54% depuis janvier: comparé à + 8,6% en 2006 c'est un beau coup de frein.

Mais le plus intéressant c'est que par Province, sur les 7 derniers mois, on oscille entre -10% et + 20%.
Je serais curieuse, si lors de l'explosion de la dernière bulle, on avait le même phénomène de très fort contraste.

1. Quand il dit que les banques en France font attention à ne pas trop endetter leurs clients, ca m'amuserait si je ne connaissait pas personnelement quelqu'un qu'on a laissé s'endetter déraisonablement.

2. mais il y a moins crédible encore: il prétend que tout va bien en Europe: L'Espagne c'est pas en Europe et l'Irlande ?

-0.3% sur le mois
-3.4% sur un an
Même si elle ne s'amplifie pas et qu'elle ne touche pas encore toutes les villes (Charlotte, Boston, Atlanta, Portland, Cleveland, Seattle et Dallas), la baisse continue son bonhomme de chemin au rythme de 2-3% l'an.
NY a perdu 2.4% par rapport à son plus haut en juin 2006. C'est pas la dégringolade mais la baisse semble bel et bien enclenchée...

C'est une conséquence logique de la hausse des stocks de logements neufs!

Pour l'île de france: les chiffres sont là: http://www.ile-de-france.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/sitadel_2007t2_cle51bacd.pdf
c'est assez contrastés.

Et pourtant un certains Malard nous fait croire que les stocks baissent.

Rapporté à la tendance longue et aux revenus des ménages, c'est chez nous que les prix immos sont les plus surévalués.

"
Fitch finds that houses are most overvalued in France, where prices are furthest above their long-run trend, and especially high relative to household incomes.
"

Evidement, il y a une corrélation étonnante entre le niveau d'activité de notre
ami Malard sur ce site et le niveau des stocks d'invendus selon l'INSEE. Qui peut m'expliquer ce phénomène?

Ouf heureusement qu'il y les aides fiscales
TouT Va BieN ! ™

Après un 1er trimestre en forte hausse, ça s'assagit (+0.6% sur le mois) et la hausse se fait par à-coups mais on reste à 5% de hausse sur 6 mois et 6% depuis le début de l'année.
Les arr. les plus haussiers sont ceux qui avaient connu un début d'année plus calme: les 4e, 9e, 11e et 20e.
Tandis que l'ascension des 2 gros (15e et 16e) est imperturbable.
Enfin, les "stocks" sont toujours en forte baisse : -15% environ depuis le début de l'année.

Sur Seloger, exactement le même constat:
- 4, 7, 9, 11, 14, 15, 16, 19 et 20e en forte hausse.
- le 3e dévisse et les autres plafonnent, notamment le 6e qui n'arrivent décidemment pas à consolider les 11000 et qui se fait passer par le 7e.
Le bilan mensuel publié par Seloger devrait donner des précisions.

Certains ici veulent nous faire croire que le secteur immobilier va bien.
Ce n'est pas le cas des investisseurs.
En bon entendeur...

Une onde de choc qui va se propager.

L'indice Nationwide est encore en légère hausse au moins de juillet : +0.1% et on est encore à +9.9% sur l'année...