L'enquête d'opinion du site Immonot.com révèle qu'une majorité de notaires de province verrait de bon œil une poursuite de mouvement de baisse des prix, capable de dynamiser les volumes de transaction.

Les notaire rappel qu'ils observent une baisse de 4.5% sur les avant contrat. Mais surtout ils confirment un volume de vente de 5900 unités sur un trimestre de Nov 2012 à Jan 2013 soit 44% de baisse par rapport à l'année dernière.
Nous sommes donc clairement sur un rythme de vente en dessous de 25.000 par an.
A titre de comparaison, lors de la crise des années 90, les volumes sont toujours restés entre 25.000 et 30.000 ventes par an!

Un peu moins d'un quart des partenaires de Meilleurtaux.com ont relevé leurs barèmes en mars.

Un schéma intéressant en bas de page.
Il s'agit d'immobilier neuf, mais il semble intéressant de séparer la demande entre accession et investissement.
On voit que jusqu'en 2008 le marché est porté par une forte demande d'accession et d'investissement.
En 2008 tout s'effondre. L'accession reste bas tandis que l’investissement repart très fort en 2009 sous l’impulsion d'investisseurs qui ont cherché à placer/sécuriser de l’argent.
Graduellement en 2011 et surtout 2012, les investisseurs disparaissent car les prix sont hauts, la rentabilité faible, que le filon des investisseurs flippés s'épuise et que surtout l'immobilier apparait, à son tour, comme risqué.
On observe exactement le même phénomène à Paris bien que ce ne soit pas du neuf. Les investissements/placements ont flambés (petites surfaces, luxe) depuis 2008, tandis que l'accession restait faible.
Aujourd'hui, à Paris l'accession est quasi nulle à cause des prix, le luxe a coulé, il reste une petite poche d'investisseurs flippés sur les petites surfaces mais les annonces et les confirmations de baisse risque de les faire fuir aussi.
Waterloo morne plaine

Le point de vue de Jean-François Filliatre, rédacteur en chef de Mieux Vivre Votre Argent...

Le baromètre Capacim montre que le pouvoir d'achat immobilier s'est globalement amélioré en Ile-de-France, sauf à paris. Il progresse aussi dans quelques grandes villes de Province.

Selon PAP, 80 % des Français ont rencontré ou rencontrent actuellement des difficultés pour financer une acquisition immobilière.

La clientèle étrangère a déserté les marchés immobiliers des 6e et 7e arrondissements de Paris. Mais les investisseurs français reviennent sur les surfaces de moins de 2 millions d'euros.

Les courtiers en crédit Empruntis et Credixia excluent une remontée des taux d'emprunt à court terme.

Dans un marché baissier l'acheteur doit réviser sa stratégie.

Commencer par acheter petit ne marche qu’en période de fortes hausses des prix
Attention à ne pas rester coincé dans un logement trop petit, trop loin

Que ferions nous sans eux.

Idée reçue n°1 : Il existe une bulle immobilière en France
Idée reçue n°2 : Les prix de l'immobilier sont élevés
Idée reçue n°3 : Le marché de l'immobilier est fermé aux primo-accédants
etc... (Il y en a 10 tout rond, quel hasard!)

Bien sûr, les commentaires ne sont pas autorisés. Quand on lutte contre les idées reçues, il faut s'en donner les moyens.

Les taux d’emprunt immobilier ne baissent plus, mais ne devraient pas remonter pour autant...

-5.8% en 3mois dans le 2e, -3.1% dans le 4e, soit respectivement -25.3% et -13% en rythme annuel. L'hypercentre hyperhabitable hyper-recherché se prend une hyper claque

Il a fallu attendre que les notaires confirment la baisse des prix à Paris pour que la psychologie des vendeurs recolle à la nouvelle dynamique du marché. Contraints de vendre pour des raisons familiales ou professionnelles, une majorité d’entre eux écoute désormais nos conseils en proposant des prix réalistes

Une étude du cabinet Primeview remet en question l’argument selon lequel être propriétaire reste plus rentable sur le long terme que payer un loyer...

Selon les prévisions des experts de Xerfi, les prix de l'immobilier d'habitation devraient rester quasi-stables avec un recul de seulement 1,1% en 2013 et de 0,4% en 2014.

Bernard Cadeau, président du réseau Orpi, juge « réducteur et dangereux » d'expliquer la hausse des prix en France par l'éclatement d'une bulle.

Le coup de frein sur les ventes immobilières en Ile-de-France a fini par faire baisser les prix au 4ème trimestre 2012. Selon les derniers chiffres des notaires, le recul des prix a été un peu plus fort à Paris que dans les autres départements.

L'estimation pour le T1 2013 est de -2.5% supplementaire a 8070 euros/m2.

La baisse des prix des logements anciens à Paris s'est confirmée au quatrième trimestre 2012, avec un recul de 1 % sur un an sous l'effet d'un important recul du volume de vente d'appartements, selon la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France.
Le prix moyen du mètre carré s'est établi à 8 270 euros au quatrième trimestre, en baisse de 2 % par rapport au troisième trimestre.

Le groupe bancaire confirme la chute des transactions immobilières en 2012 et n’anticipe aucune amélioration pour les mois à venir. Côté prix, la baisse devrait rester limitée dans les zones tendues mais s’accentuer ailleurs.