Moins d’un tiers des Français souhaitent effectuer un achat immobilier dans les prochains mois.

La Banque de France révèle que près de 10 % des ménages surendettés sont propriétaires de leur logement. Une part marginale, mais qui progresse.

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tous les logements en Ile-de-France ont perdu de la valeur par rapport à la période "septembre à novembre 2011". Les prix de septembre à novembre 2012 communiqués par les notaires correspondent aux compromis de vente signés entre juin et août 2012. Cela fait donc déjà plusieurs mois que le marché immobilier parisien baisse, mais cela n’est communiqué qu’aujourd’hui.

Les élus parisiens vont défendre un vœu voté en Conseil de Paris, demandant que le futur projet de loi sur le logement porte la création d'un « dispositif sécurisé et anti-spéculatif de dissociation du foncier et du bâti » à Paris.

Les prix s’ajustent mécaniquement sans s’effondrer et reflètent progressivement la réalité composite du marché.

Près d’un Français sur deux s’avoue incapable de savoir si la conjoncture est favorable ou non à un achat immobilier.

Jetez un coup d'oeil aux graphiques

Beaucoup d'éléments vont limiter la demande:
Le retrait des achats spéculatifs
Moins d’investissement locatif car peu rentable par rapport aux risques
Des crédits de plus en plus responsables
Une situation économique dégradée
L’impact de la démographie : moins d’acheteurs, plus de vendeurs

Vidéo hyper intéressante: analyse de la baisse ineluctable de l'immo de 30 à 40%. Imparable !

cet article reprend quelques exemples et démontre à quel point la baisse de l’immobilier est une réalité présente depuis 2008 dans plusieurs secteurs géographiques :

"Sa belle bâtisse à colombages, plus personne n’en veut ! Ou alors à prix cassés. Payée 250 000 euros en 2007, elle ne vaudrait plus aujourd’hui que 175 000 euros selon les agences immobilières du coin, qui, toutes, croulent sous les annonces !" Soit -30 % s’il arrive à la vendre aux 175 000 € estimés

Volume et prix sont en baisse...
-1.8% en 1 trimestre, cela fait du -7%/an, c'est déjà pas mal.
"Une tendance baissière se dessine dans la Capitale. Dans notre dernier communiqué du 20 décembre, nous annoncions en octobre*une très légère érosion des prix dans Paris, par rapport à juillet. Cette érosion a été confirmée et elle s’est accentuée. Les prix au m2 ont reculé de 1,8% à Paris en 3 mois, passant de 8.460 € en août à 8.300 € en novembre"

Un excellent article de fond.

"L’étude [de l'OCDE] porte aussi sur une variable économique fondamentale: l’élasticité de l’offre de logement par rapport à la demande ou comme on s’y attendait la France est en queue de peloton [...]."

"Les déterminants de cette faible élasticité semble être essentiellement la rareté foncière et la réglementation en matière d’urbanisme. Examinons dans le cas français ces deux éléments et les moyens d’améliorer notre classement."

"Il y a aujourd'hui en France un déni de la bulle immobilière comme il y a longtemps eu un déni de la dette ou du déficit de compétitivité. Avec cette sorte d'aveuglement collectif soigneusement entretenu par les discours rassurants et apaisants d'experts pas franchement désintéressés. Le président de la Fédération nationale de l'immobilier a jugé tout récemment que le marché français est "sain" et il a pronostiqué "une baisse des prix de 2 % au plus" en 2013. Mais son avis vaut celui du poissonnier à qui on demande si ses limandes sont fraîches."

La nouvelle est arrivée aujourd’hui par le biais d’un communiqué de la Chambre des notaires de Paris-Ile-de- France.

Article intéressant qui fournit en plus un simulateur XL assez complet.
L'achat serait rentable au bout de 21 ans à condition que les prix baissent de 3% puis montent de 2% tous les ans sur le long terme (Il s'agit d'hypothèse très optimistes)

Les loyers étant bien plus chers au m2 pour les petites surfaces alors que les prix sont faiblement différents le seuil de rentabilité est bien plus long pour les grandes surfaces.

Avec une baisse de 10-20% l'achat n'ai plus rentable sous 30 ans.

Une tribune de Jean Perrin, président de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), qui demande à l'Etat de de ne pas accroître la pression fiscale qui pèse sur les propriétaires.

Depuis 10ans, la mairie a laissé exploser les prix pour augmenter ses recettes foncières et droits de mutation...

Pendant des années, on nous a rebattu les oreilles, en parlant du "dynamisme du marché immobilier". Grotesque! Comme si on se félicitait du "dynamisme du marché pétrolier" pour parler de l’essence à 2 euros le litre!

L'oeuvre de Cécile est en cours. Bravo Madame ! Courage...