Les prix se sont maintenus en 2012, grâce à la baisse des taux et a une augmentation de la qualité des biens vendus.
En revanche les volumes de transactions sont au plus bas -40% et se rapprochent des plus bas des années 90.

L'analyse est assez positive (on ne peut pas totalement décourager les rares acheteurs) mais en considérant que les taux ont baissé de 3.9% à 3.2% (soit -18% d'intérêt) et que les volumes baissant de 40% la qualité moyenne en forte hausse il y a une vraie baisse masquée cette année.
Si les taux arrêtent de baisser, ou pire, remontent la baisse sera beaucoup plus sensible. De même les volumes ne peuvent plus continuer à baisser et la qualité à augmenter la baisse augmentera donc mécaniquement toutes choses égales par ailleurs.

ça commence à attaquer de partout.

Si les prix des logements ont résisté en 2012, la contraction des ventes laisse présager une baisse.
(...)
Les statistiques mensuelles de l'économiste Jacques Friggit, du CGEDD montre que le marché immobilier français est positivement en lévitation, loin des réalités économiques

Les prix ont explosé en France alors qu'ils sont restés stables en Allemagne.
Une étude de Bercy souligne les effets néfastes sur la compétitivité.

"Très clairement, l'immobilier c'est un marché. Ça n'est pas un service public, ça n'est pas une mission administrative. Et j’ai l’impression que la ministre Duflot commence à le comprendre. »

Paradoxalement, il aura fallut attendre un gouvernement de gauche pour le découvrir….

Un document mis en ligne sur le site du ministère de l’Economie questionne la hausse des prix de l'immobilier en France.

"l'objectif clair d'une baisse des prix de l'immobilier, du foncier et des loyers"

«La hausse des prix de l'immobilier a augmenté les marges des entreprises du BTP. Ce faisant, leur plus grande attractivité pour les investisseurs s'est faite au détriment des entreprises industrielles tournées, elles, vers l'exportation», explique Rafal Kierzenkowski. Cette course à l'échalote se transforme rapidement en cercle
vicieux. La baisse continue des marges conduit les entreprises à rogner sur leur budget en recherche et développement, ce qui signifie qu'elles sacrifient leur compétitivité hors prix, la qualité et l'innovation. Bref, Vinci se porte comme un charme quand Peugeot est au bord du gouffre.

"A chaque fois que la pierre se renchérissait de 10 %, cela se traduisait in fine par une baisse de 1,4 à 1,8 % des exportations françaises. Le lien entre ces phénomènes : la compétitivité."

Et pendant ce temps le gouvernement entretenait la hausse!

Bien entendu le propos est politisé, si les stocks doublent c'est uniquement pour des raisons fiscales, néanmoins le luxe va mal.
L'augmentation des stocks est due avant tout à la baisse des volumes et à l’opportunisme de certains qui pensent vendre au plus haut.

Après une légère remontée en novembre, les prix des biens mis en vente dans les petites annonces ont baissé en décembre.

Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel
Moi personnellement j'ai vendu à paris, et je suis prêt à prendre le pari sur 2013 que ça va faire mal

Retour sur une année 2012 riche en rebondissements dans l'immobilier.

Et si ça chutait tout simplement parce que les prix sont trop élevés ?

Surtaxe des plus-values immobilières, arrivée du nouveau dispositif d’investissement locatif « Duflot », nouvelle réglementation thermique, durcissement de la taxe sur les logements vacants…

Alerte se.loger : UN VENDEUR BAISSE DE 20.000 € un 3 pièces dans le 6ème entre le 28/11/2012 (670 K€) et le 19/12/2012 (650 K€).
=> 3,3 % de baisse en 20 jours !

L'état a visiblement la volonté de faire baisser les prix de l'immobilier en douceur:
Maitrise des loyers, loi à venir en 2013...
Construction dans les zones tendus, libérer du foncier densification

Le dirigeant du réseau d'agences Orpi fait part de ses inquiétudes après les hausses successives de la fiscalité...

Un bilan assez intéressant
Les prix des logements recommencent à baisser en Province. Ils restent en moyenne stables à Paris, mais cela provient surtout d’un biais statistique.

La préoccupation n°1 des Français a des répercussions sur le marché de l'immobilier.

Dans ce même amendement déposé mardi soir, le gouvernement propose de créer une autre taxe, sur les logements sous-occupés dans les agglomérations connaissant un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements, pour inciter les propriétaires à les remettre sur le marché.

Cette taxe de 5 %, calculée sur la valeur locative cadastrale du logement, s'appliquerait aux logements meublés non affectés à l'habitation principale.