C'est la panique. Le retournement est très brutal.

C’est le crédit à taux fixe qui est l’ami, contre la monnaie qui s’érode, et non l’immobilier. Quand le pouvoir d’achat baisse, l’immobilier finit tôt ou tard, par baisser.

"Enfin, et c’est tout un symbole, Les rares programmes neufs sortis de terre à Paris ont également donné lieu à des révisions tarifaires. Sans préciser quelle était son ampleur, Marc Pigeon, le président de la FPI, a reconnu une "baisse des prix" dans la capitale"

Scénario noir...

Les Echos, 10/11/2011.

"Au final et comme dans le conte, s’il s’agit de se protéger d’une crise de la dette publique comme d’une crise de la dette privée, l’immobilier pourra rapidement s’avérer aussi vain qu’une maison de paille ou de brindilles."

Vraiment pas très rassurant pour les ménages à revenus modestes...

Et ça ne fait que commencer. Une grosse correction sur les prix est validée.

Sur le scellier, 45.000 des 90.000 logements neufs vendus l'auront été à des investisseurs bénéficiant de cette niche fiscale. Mais quelle blague!
Le PTZ devrait être totalement supprimé, c'est juste un cadeau au vendeur.

Le prix du béton acheté au prix de l'or est en solde. Et ça ne fait que commencer

Et ça ne fait que commencer ....

Les ventes de logements neufs ont chuté de 16 % au troisième trimestre

Dérive assez nette du spread de la France

L’annonce de la suppression du prêt à taux zéro renforcé dans l’ancien à compter du 1er janvier 2012 inquiète les représentants du secteur.

Le commentaire est sans équivoque: "La France suit désormais une trajectoire similaire à celle de l’Espagne et de l’Italie avant que ces pays soient contaminés par la crise de la dette."
Au 07/11/11 le spread de la France est de 135.40 pts (nouveau record) , celui de l'Italie de 514.10 pts (nouveau record).

Le premier ministre reconnait publiquement l’échec de l’immobilier défiscalisé (Robien, Borlot, Scellier, etc…) en les qualifiant de « niches les plus coûteuses qui ont en partie contribué à pousser à la hausse les prix du logement ».

Depuis des années, ce sont les lobbies de l’immobilier qui dictent la politique du logement et se gavent de l’argent public. Pour que la réalité du coût de ces mesures s’impose au gouvernement, il aura fallu en arriver à cet état des finances publiques. La réalité de la crise du logement, n’a qu’en a elle jamais beaucoup influencé la politique du logement en dehors des discours et des effets d’annonce.

Le « retournement » annoncé à la fin de l’été par le groupe de petites annonces semble se préciser, lentement mais sûrement.

Les banquiers sont généralement optimistes mais le moins qu'on puisse dire est qu'ils annoncent clairement la couleur pour 2012.

La correction est précipitée par la conjonction de quatre facteurs
- Un contexte économique dégradé, avec une croissance revue en baisse en 2012 et un taux de chômage élevé, 9,1 % en 2011, 9,2 % en 2012.
- Une remontée progressive des taux de crédit habitat, liée à la hausse des taux de marché au premier semestre 2011, et au-delà, à un relatif resserrement des conditions de crédit.
- La forte surévaluation des prix immobiliers, estimée à 25 % en moyenne dans l'ancien début 2011.
- Les mesures de resserrement budgétaire : nette diminution de l'abattement sur les plus-values immobilières hors résidences principales et réduction d'impôt Scellier ramenée de 22 % en 2011 à 14 % en 2012.

Les petites annonces de biens à vendre entre particuliers regorgent de… bonnes affaires, mais aussi de propositions à la limite de l’indécence...

Les acheteurs reprennent la main! La capitale et ainsi que quatre grandes villes de France affichent désormais des prix à la baisse.

Selon le baromètre du réseau MeilleursAgents, les prix à Paris sont en baisse depuis maintenant trois mois.